Me revoilà. Je sais, ça fait longtemps et, en principe, un blogue digne de ce nom devrait être alimenté régulièrement. Malheureusement, ces temps-ci, je suis un peu occupée ou pas assez préoccupée pour me sentir à l’aise de rédiger un bout de texte à déposer ici. Ce n’est pas parce que l’actualité me laisse indifférente. Oh! que non! Mais il y a des moments où j’aime mieux me taire. Et le titre de ce blogue n’est pas étranger au fait que je préfère réfléchir avant d’écrire.
Pincez-moi si je rêve, mais il me semble que de plus en plus de journalistes, chroniqueurs et auteurs envahissent l’Internet avec leurs blogues. Non contents d’avoir une tribune pour s’exprimer et pour être lus ou entendus – ces gens-là écrivent déjà dans les journaux, dans les revues, publient des livres, sont interviewés à la télévision et à la radio, et ça ne suffit pas! Les voilà qui se lancent à la conquête de l’espace de plus en plus occupé de la blogosphère. C’est la mode, et je suppose que dans les salons, les journalistes qui n’ont pas de blogue se font traiter de retardés…
C’est pour cette raison que j’étais très intéressée d’entendre ce qu’avaient à dire sur le sujet trois journalistes qui participaient à une émission de radio assez populaire.
Pincez-moi si je rêve, mais il me semble que de plus en plus de journalistes, chroniqueurs et auteurs envahissent l’Internet avec leurs blogues. Non contents d’avoir une tribune pour s’exprimer et pour être lus ou entendus – ces gens-là écrivent déjà dans les journaux, dans les revues, publient des livres, sont interviewés à la télévision et à la radio, et ça ne suffit pas! Les voilà qui se lancent à la conquête de l’espace de plus en plus occupé de la blogosphère. C’est la mode, et je suppose que dans les salons, les journalistes qui n’ont pas de blogue se font traiter de retardés…
C’est pour cette raison que j’étais très intéressée d’entendre ce qu’avaient à dire sur le sujet trois journalistes qui participaient à une émission de radio assez populaire.
Les entendre parler de compétence, de fautes d’orthographe et d’absence de talent d’écriture ne m’a pas étonnée. Les journalistes n’aiment pas les blogues parce qu’ils se sentent menacés. Ils s’imaginent qu’ils sont les seuls à avoir le droit d’exprimer leur opinion en public, mais aussi qu’ils sont les seuls à avoir une opinion. C’est sérieux. Il doit y avoir une longue file d’attente devant le bureau du psy des journalistes…
Ils se sentent menacés parce que la présence des blogues dilue le lectorat. Elle leur vole des lecteurs potentiels. C’est pour cette raison qu’ils se bousculent pour prendre la place, pour tasser les « mauvais rédacteurs qui écrivent n’importe quoi » et montrer aux internautes qu’eux seuls, les professionnels de l’écriture, peuvent rapporter une nouvelle correctement, avoir des idées, diffuser des informations, susciter la controverse, répondre au monsieur qui est choqué par leurs propos et envoyer ch… la planète si ça leur chante.
Ça me choque.
Finalement, ce mini débat était particulièrement moche, mais le sujet vaudrait la peine d’être discuté.
Ceci dit, je ne lis pas vraiment les blogues des journalistes. J’aime bien lire leurs chroniques dans les journaux et les revues ou les entendre à la télé et à la radio. Mais je m’arrête là. Tout le monde devrait connaître ses limites.