Je me suis abonnée à La Presse sur mon ordi. Comme disent la Français, « c’est vachement chouette ». Comme ça, je ne me salis pas les mains et je ne gaspille pas de papier. Je peux sauvegarder les articles qui m’intéressent, les imprimer au besoin dans des formats différents. Je peux mettre des signets et regrouper les articles par catégorie. Bref, des heures de plaisir!
Mais depuis que je parcours un peu plus régulièrement les pages des médias écrits, pour mon travail et pour ma culture personnelle aussi, je constate que, malheureusement, il y a beaucoup de caractères inutiles qui s’impriment. Moi, mon média préféré depuis que je suis toute petite, c’est la radio. Pourquoi? Parce que ça oblige les journalistes à aller à l’essentiel. Mais je m’égare…
Je n’écris pas souvent sur ce blogue que j’ai créé pour m’exprimer sur l’actualité et échanger avec des lecteurs qui, de toute évidence, sont trop peu nombreux pour susciter une réelle discussion ou un éventuel débat. Mais bon. Tant pis. Je vais m’exprimer quand même, pour ceux que ça intéresse.
On a écrit récemment que les arnaqueurs du type Vincent Lacroix ou Earl Jones pourraient être comparés à des psychopathes. Ça me rassure d’une certaine manière. Parce que ça répond aux questions que je me pose sur ce genre de monstres : Comment font-ils pour ne pas se douter qu’ils finiront un jour ou l’autre par se faire prendre? Comment peuvent-ils vivre dans le luxe, en dépensant pendant des années l’argent qu’ils volent consciemment à des centaines de petits investisseurs, sans ressentir aucun remords? Les psychopathes sont des malades parfois dangereux. Devons-nous vraiment leur rendre la liberté?
Le crime des médias, c’est de condamner les gens avant qu’ils aient été jugés. Comme tout le monde, j’ai été frappée et choquée par l’événement tragique qui a causé la mort de quatre femmes à Kingston. J’ai été saisie de stupeur quand j’ai appris que la famille, le père, le fils et la seconde épouse avaient été arrêtés et étaient soupçonnés d’avoir commis ce crime. J’ai été intriguée par ce qu’on qualifie de « crime d’honneur ». Mais je n’ai rien lu de bien éclairant ou même d’intelligent dans les médias. Surtout pas dans les blogues des journalistes qui se sont exprimés sur le sujet. Seul le texte écrit par Yolande Geadah, auteure d’un essai sur les accommodements raisonnables, a pu m’apporter un point de vue objectif et instructif sur cette délicate question.
Le crime des médias, c’est de se précipiter sans réfléchir sur le clavier pour écrire à tout prix, n’importe quoi, pour faire vendre la copie. Le Journal de Montréal, même en période de conflits, sans ses journalistes, continue à être publié. Et les gens continuent à l’acheter. Les journalistes sont-ils complètement inutiles? Dépassés? Bons pour le recyclage?
La question est ouverte.
Mais depuis que je parcours un peu plus régulièrement les pages des médias écrits, pour mon travail et pour ma culture personnelle aussi, je constate que, malheureusement, il y a beaucoup de caractères inutiles qui s’impriment. Moi, mon média préféré depuis que je suis toute petite, c’est la radio. Pourquoi? Parce que ça oblige les journalistes à aller à l’essentiel. Mais je m’égare…
Je n’écris pas souvent sur ce blogue que j’ai créé pour m’exprimer sur l’actualité et échanger avec des lecteurs qui, de toute évidence, sont trop peu nombreux pour susciter une réelle discussion ou un éventuel débat. Mais bon. Tant pis. Je vais m’exprimer quand même, pour ceux que ça intéresse.
On a écrit récemment que les arnaqueurs du type Vincent Lacroix ou Earl Jones pourraient être comparés à des psychopathes. Ça me rassure d’une certaine manière. Parce que ça répond aux questions que je me pose sur ce genre de monstres : Comment font-ils pour ne pas se douter qu’ils finiront un jour ou l’autre par se faire prendre? Comment peuvent-ils vivre dans le luxe, en dépensant pendant des années l’argent qu’ils volent consciemment à des centaines de petits investisseurs, sans ressentir aucun remords? Les psychopathes sont des malades parfois dangereux. Devons-nous vraiment leur rendre la liberté?
Le crime des médias, c’est de condamner les gens avant qu’ils aient été jugés. Comme tout le monde, j’ai été frappée et choquée par l’événement tragique qui a causé la mort de quatre femmes à Kingston. J’ai été saisie de stupeur quand j’ai appris que la famille, le père, le fils et la seconde épouse avaient été arrêtés et étaient soupçonnés d’avoir commis ce crime. J’ai été intriguée par ce qu’on qualifie de « crime d’honneur ». Mais je n’ai rien lu de bien éclairant ou même d’intelligent dans les médias. Surtout pas dans les blogues des journalistes qui se sont exprimés sur le sujet. Seul le texte écrit par Yolande Geadah, auteure d’un essai sur les accommodements raisonnables, a pu m’apporter un point de vue objectif et instructif sur cette délicate question.
Le crime des médias, c’est de se précipiter sans réfléchir sur le clavier pour écrire à tout prix, n’importe quoi, pour faire vendre la copie. Le Journal de Montréal, même en période de conflits, sans ses journalistes, continue à être publié. Et les gens continuent à l’acheter. Les journalistes sont-ils complètement inutiles? Dépassés? Bons pour le recyclage?
La question est ouverte.