En relisant les textes que j’ai publiés ici, je me rends compte que les sujets de deux d’entre eux font encore l’actualité: Tuer son prochain et Écroulement .
J’ai un peu fermé les yeux sur les deux, volontairement. Parce que je n’ai pas envie de penser qu’un de ces jours, ma fille fréquentera un collège ou une université où n’importe qui pourra franchir les portes, sans autorisation, armé jusqu’aux dents. Que cet homme (pardon, mais il s’agit toujours d’un homme) aura la possibilité de tuer dix, vingt, trente, quarante ou cent personnes (pardon, mais le nombre augmente toujours) sans être arrêté.
Qu’on publiera des photos de cet homme dans tous les journaux, sur tous les réseaux, comme celles d’un héros armé qui joue à Rambo sur le grand écran.
Que d’autres suivront son exemple, parce qu’ils auront compris que c’est une façon terriblement efficace d’attirer l’attention, et que dans leur démence c’est ce qu’ils cherchent avant tout sans penser aux conséquences.
J’ai aussi fermé les yeux pour ne pas revoir la scène du viaduc écroulé. Je me suis bouché les oreilles pour ne pas entendre les discours des politiciens qui d’un côté affirment que tous les viaducs ont été vérifiés et sont sécuritaires, et de l’autre annoncent qu’une quinzaine d’entre eux devront être démolis prochainement ??? Ne me demandez pas pourquoi j’ai de gros frissons chaque fois que je passe sous un viaduc, svp.
Et je n’ai pas envie, non plus, d’écrire au sujet du réchauffement de la planète. Une seule phrase, peut-être : « Nous sommes tous interdépendants et le moindre geste posé par l’un d’entre nous contribue à faire pencher la balance, du bon ou du mauvais côté. » C’est ce que je crois, bien humblement. À nous de trouver l’équilibre.
J’ai un peu fermé les yeux sur les deux, volontairement. Parce que je n’ai pas envie de penser qu’un de ces jours, ma fille fréquentera un collège ou une université où n’importe qui pourra franchir les portes, sans autorisation, armé jusqu’aux dents. Que cet homme (pardon, mais il s’agit toujours d’un homme) aura la possibilité de tuer dix, vingt, trente, quarante ou cent personnes (pardon, mais le nombre augmente toujours) sans être arrêté.
Qu’on publiera des photos de cet homme dans tous les journaux, sur tous les réseaux, comme celles d’un héros armé qui joue à Rambo sur le grand écran.
Que d’autres suivront son exemple, parce qu’ils auront compris que c’est une façon terriblement efficace d’attirer l’attention, et que dans leur démence c’est ce qu’ils cherchent avant tout sans penser aux conséquences.
J’ai aussi fermé les yeux pour ne pas revoir la scène du viaduc écroulé. Je me suis bouché les oreilles pour ne pas entendre les discours des politiciens qui d’un côté affirment que tous les viaducs ont été vérifiés et sont sécuritaires, et de l’autre annoncent qu’une quinzaine d’entre eux devront être démolis prochainement ??? Ne me demandez pas pourquoi j’ai de gros frissons chaque fois que je passe sous un viaduc, svp.
Et je n’ai pas envie, non plus, d’écrire au sujet du réchauffement de la planète. Une seule phrase, peut-être : « Nous sommes tous interdépendants et le moindre geste posé par l’un d’entre nous contribue à faire pencher la balance, du bon ou du mauvais côté. » C’est ce que je crois, bien humblement. À nous de trouver l’équilibre.