J’écris ici ce que je peux penser librement. Il m’arrive parfois d’en avoir ras-le-bol de la bêtise humaine. Je réalise que je ne peux pas supporter les gens qui s’introduisent dans l’esprit des autres pour les manipuler. C’est peut-être pour ça que je fais partie de la catégorie des « non hypnotisables ». Bon, c’est un détail et ça n’explique rien.
Quelqu’un a déjà dit - je ne sais plus qui, c’est dommage – que personne n’a le pouvoir de faire sentir quelque chose à quelqu’un. Par exemple, lorsqu’on dit « tu me fais sentir minable », on devrait plutôt dire « je me sens minable quand tu agis ainsi avec moi ou quand tu dis telle chose ». Autrement dit, ce que je ressens ne vient pas des autres, ce que je ressens émane de moi.
S’assumer c’est être libre. Il est si difficile, aujourd’hui, de ne pas dépasser les limites. Tout le monde veut envahir le territoire de l’autre. Tout le monde veut imposer sa loi, sa religion, son opinion. Tout le monde accuse l’autre de ne pas comprendre. Et personne ne sait ce qu’il faut comprendre. Nous vivons dans une tour de Babel.
Un si long chemin à parcourir et tant de forces à réunir pour porter le flambeau de notre langue jusqu’au sommet de notre pays. Y parviendrons-nous jamais? Les coureurs s’essoufflent. Les mots s’éparpillent dans les villes et les villages et se mêlent à ceux des autres. Les langues se lient et se délient. Nous ne savons plus où mettre l’accent. Nous ne savons plus comment écrire nos propres verbes, dessiner nos propres paysages. Nous sommes en train de perdre notre chemin. Y aura-t-il suffisamment de cailloux pour le retrouver ?
Quelqu’un a déjà dit - je ne sais plus qui, c’est dommage – que personne n’a le pouvoir de faire sentir quelque chose à quelqu’un. Par exemple, lorsqu’on dit « tu me fais sentir minable », on devrait plutôt dire « je me sens minable quand tu agis ainsi avec moi ou quand tu dis telle chose ». Autrement dit, ce que je ressens ne vient pas des autres, ce que je ressens émane de moi.
S’assumer c’est être libre. Il est si difficile, aujourd’hui, de ne pas dépasser les limites. Tout le monde veut envahir le territoire de l’autre. Tout le monde veut imposer sa loi, sa religion, son opinion. Tout le monde accuse l’autre de ne pas comprendre. Et personne ne sait ce qu’il faut comprendre. Nous vivons dans une tour de Babel.
Un si long chemin à parcourir et tant de forces à réunir pour porter le flambeau de notre langue jusqu’au sommet de notre pays. Y parviendrons-nous jamais? Les coureurs s’essoufflent. Les mots s’éparpillent dans les villes et les villages et se mêlent à ceux des autres. Les langues se lient et se délient. Nous ne savons plus où mettre l’accent. Nous ne savons plus comment écrire nos propres verbes, dessiner nos propres paysages. Nous sommes en train de perdre notre chemin. Y aura-t-il suffisamment de cailloux pour le retrouver ?
2 commentaires:
Euh.... tout à fait d'accord avec toi mais en plus...
J'ai vu ce billet à 6 hrs ce matin et évidemment: j'étais mieux d'attendre pour venir le lire tranquillement.
En même temps: je m'étais retenue il y a quelques jours à ne pas réagir "ailleurs" sur l'avis négatif et coupé au couteau d'un certain M. G....
Ce soir, bien que fatiguée: je suis passée sur l'autre blog avant de venir ici. Et hop: j'ai répliqué au monsieur, tout en restant polie.
Pourquoi je sens un lien avec cette affaire dans ce billet?
Je sais pas... ;)
J'avoue que j'ai écrit ce texte en me laissant aller complètement. Les mots sont apparus et je n'ai pas résisté. J'aurais pu l'intituler "Écrire librement".
On parle beaucoup de la situation du français au Québec et des dangers qui le menacent. Il est même question de "choisir" les immigrants qui parlent français. Un seul mot me vient à l'esprit: éducation. On ne le répètera jamais assez.
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