31 juillet 2008

37 secondes

Fortement médiatisée, la disparition de la jeune Cédrika il y a un an oblige bien des parents à prendre conscience d’une triste réalité : les enfants ne voient pas le mal où il ne semble pas y en avoir. Des expériences menées dans les écoles ont démontré que les très jeunes enfants n’ont pas conscience des signes dont ils doivent se méfier. Pire encore, certains ont identifié comme « méchant » un policier-éducateur parce qu’il portait une chemise noire.

Sur ce site, on peut lire que « chaque 37 secondes un enfant est porté disparu » et que « 67 461 enfants ont été portés disparus au Canada en 2006. » Les statistiques font peur. Mais ce qui me fait le plus peur, à moi, c’est que quelqu’un sait quelque chose et persiste à se taire. Les parents continuent à supporter l’insupportable avec courage, déterminés à retrouver leur fille.

Il m’arrive parfois de penser que la nature a semé chez les parents un gène spécifique. Un gène qui les rend éternellement accrochés à la vie de leurs enfants, soucieux de leur bien-être, de leur bonheur. Un parent ne dort pas tranquille s’il sait que son enfant souffre, a de la peine, a besoin de lui. Il faut être réellement pervers pour laisser les parents dans cette situation de doute. C’est un crime qui n’est pas inscrit au code, mais c’est un crime terrible. On a donné toutes les chances aux personnes qui possèdent des informations sur cette disparition de se manifester dans l’anonymat. On a offert et on offre encore des récompenses. Que faut-il faire de plus?

03 juillet 2008

Libre!

Depuis janvier que nous attendions la bonne nouvelle. Le miracle a eu lieu. Ingrid est libérée. La porte d'une cage s'est enfin ouverte pour laisser filer ce bel oiseau, cette colombe dont la sérénité éblouit. Avec elle, d'autres otages ont retrouvé la liberté. Espérons que d'autres suivront et que ce cauchemar se terminera définitvement pour tous.