Je me sens toujours un peu maladroite pour parler d’un livre. Parce que pour moi, lecture rime avec silence. Silence intérieur pour laisser place à une autre voix que la sienne : celle de l’auteur. Silence autour de soi, pour ne pas se laisser distraire et ne rien rater de ces phrases qui comptent, car une phrase oubliée risque parfois de compromettre la compréhension de l’ensemble, nous faire perdre le fil si fragile qui permet de garder le contact. Lire, pour moi, c’est communier avec l’auteur.
En lecture comme en amitié, je ne laisse pas n’importe qui entrer. Très (trop?) souvent, après quelques pages, je me désintéresse et je passe au suivant. C’est que j’ai la chance d’avoir l’embarras du choix, j’en conviens. J’attendais Enthéos depuis quelques semaines, car une amie m’avait parlé de son auteure et j’étais curieuse de découvrir ce roman. Cette fois-ci, sincèrement, aucune déception. Rien ne m’aurait fait abandonner cette lecture. J’ai été conquise, charmée, très agréablement envoûtée.
D’abord par le rythme. De petits chapitres, comme je les aime, qui permettent à une lectrice du soir comme moi de poursuivre sa lecture sans s’endormir sur de longs paragraphes interminables qui demandent un effort de concentration que j’ai du mal à fournir très souvent. Ensuite, un style, un vrai style. Encore une fois grâce au rythme, mais cette fois celui des phrases, des mots, des sons. L’auteure parle, elle raconte, elle respire. Et ça, j’adore.
Voilà pour la forme. Mais il y a aussi le fond. Un personnage. Thomas. Il habite ce livre du début à la fin. Le suivre dans son parcours, au rythme des saisons qui passent, qui créent l’ambiance et tracent la ligne du temps, permet au lecteur de découvrir, petit à petit, une étape déterminante de sa vie, qui découle d’un événement crucial qui a tout bouleversé. Un autre chemin, une autre voie choisie par Thomas lui permettra-t-il d’oublier, de fuir les cauchemars, de trouver ses réponses, ou devra-t-il revenir à la source pour absorber le choc et mieux se retrouver? Et un propos. Vivre sa passion, vivre passionnément. Et accepter que la vie prenne parfois d’étranges moyens pour nous mener à l’éveil. Le lecteur est touché, subtilement, par ce roman d’une grande sobriété, où peu de personnages viennent l’étourdir, pour lui permettre justement de s’attacher à ceux qui l’animent. Et là, la communion est aisée, inévitable.
C’est ce que j’appelle un vrai plaisir de lecture. Découvrir Julie Gravel-Richard grâce à ce premier roman et un privilège dont il ne faut pas se priver.
En lecture comme en amitié, je ne laisse pas n’importe qui entrer. Très (trop?) souvent, après quelques pages, je me désintéresse et je passe au suivant. C’est que j’ai la chance d’avoir l’embarras du choix, j’en conviens. J’attendais Enthéos depuis quelques semaines, car une amie m’avait parlé de son auteure et j’étais curieuse de découvrir ce roman. Cette fois-ci, sincèrement, aucune déception. Rien ne m’aurait fait abandonner cette lecture. J’ai été conquise, charmée, très agréablement envoûtée.
D’abord par le rythme. De petits chapitres, comme je les aime, qui permettent à une lectrice du soir comme moi de poursuivre sa lecture sans s’endormir sur de longs paragraphes interminables qui demandent un effort de concentration que j’ai du mal à fournir très souvent. Ensuite, un style, un vrai style. Encore une fois grâce au rythme, mais cette fois celui des phrases, des mots, des sons. L’auteure parle, elle raconte, elle respire. Et ça, j’adore.
Voilà pour la forme. Mais il y a aussi le fond. Un personnage. Thomas. Il habite ce livre du début à la fin. Le suivre dans son parcours, au rythme des saisons qui passent, qui créent l’ambiance et tracent la ligne du temps, permet au lecteur de découvrir, petit à petit, une étape déterminante de sa vie, qui découle d’un événement crucial qui a tout bouleversé. Un autre chemin, une autre voie choisie par Thomas lui permettra-t-il d’oublier, de fuir les cauchemars, de trouver ses réponses, ou devra-t-il revenir à la source pour absorber le choc et mieux se retrouver? Et un propos. Vivre sa passion, vivre passionnément. Et accepter que la vie prenne parfois d’étranges moyens pour nous mener à l’éveil. Le lecteur est touché, subtilement, par ce roman d’une grande sobriété, où peu de personnages viennent l’étourdir, pour lui permettre justement de s’attacher à ceux qui l’animent. Et là, la communion est aisée, inévitable.
C’est ce que j’appelle un vrai plaisir de lecture. Découvrir Julie Gravel-Richard grâce à ce premier roman et un privilège dont il ne faut pas se priver.
6 commentaires:
Je suis très émue de tomber sur ton commentaire, Ophélie.
Maintenant que mes personnages m'ont échappé, je découvre qu'ils vivent encore plus intensément chez les lecteurs.
C'est, ma foi, une de mes grandes découvertes des derniers jours.
Merci.
Moi c'est pas compliqué ça m'a tiré les larmes de lire combien tu as aimé et surtout pourquoi.
C'est la première critique "personnelle" d'Enthéos que je lis et je suis tellement contente que ce soit la tienne Oph!
Et autrement, je suis très heureuse que vous soyez en contact Danaée et toi ;)
Tout le plaisir est pour moi, et je ne me gêne pas pour le partager autour de moi en espérant que ce livre sera lu et récompensé comme il le mérite. Danaée, tes personnages sont très attachants et j'espère sincèrement que tu écriras encore et encore.
Justement Danaée a mis le lien sur le site de Dimedia, he he! Je crois bien que je vais lire les pages offertes en PDF ;)
PS: c'est qui le monsieur sur la photo du site???
Béo, si tu parles de la photo à la une de l'infolettre, c'est une photo de l'auteur, Patrick Moreau.
Ah! Ok. J'étais restée dans l'idée qu'il y avait une photo au bas de la rubrique: on a aimé, he he!
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