24 janvier 2010

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À la suite du séisme survenu en Haïti, toute l’attention médiatique s’est tournée vers ce pays, vers son peuple, et vers ceux qui ont survécu à ce drame et qui peuvent en témoigner. Si le pays à reconstruire compte encore ses victimes, le monde entier se mobilise pour aider, comme chacun le peut. La question que je me pose est celle-ci : Pouvons-nous faire plus?

Je suis souvent très critique envers les journalistes, mais je dois avouer que ce que certains ont écrit sur l’événement m’a touchée énormément. Peut-être parce que, comme l’écrivait l’une d’entre eux, on ne parle pas d’une guerre ici, mais d’un drame humain. Un drame qui touche les humains.

La terre venait tout juste de trembler en Haïti que déjà la nouvelle se répandait sur les ondes radiophoniques. J’écoutais, en rentrant à la maison, les informations qui se précisaient au fur et à mesure. L’horreur se dessinait. Le pire s’imaginait.

J’ai des amis haïtiens, des collègues de travail. J’ai eu peur que certains auteurs et éditeurs, qui se trouvaient à Port-au-Prince ce jour-là, ne reviennent jamais, ne donnent jamais de nouvelles. Rien de pire que le silence, rien de pire que de ne pas savoir.

Mais des miracles se sont produits. Et des gens ont survécu. La nature frappe souvent sans préavis. Ce n’est pas toujours de la manière douce.

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