La nouvelle a fait le tour du monde à haute vitesse; les réseaux de communication ont été instantanément surchargés, interrompant des conversations entre parents morts d’inquiétude et étudiants affolés; les rumeurs se sont répandues comme des rats lâchés dans une montagne de déchets. Dans le feu de l’action, on a confondu des policiers en civil avec des tueurs armés. Il y en avait un, puis deux, puis trois, puis cent.
Les médias se sont déchaînés. C’était à qui allait obtenir le scoop, sans aucun souci d’informer, de respecter, de vérifier avant de parler. Tout ça fait réfléchir. Énormément.
Si les médias ont tenté de rapporter les événements seconde par seconde, encore une fois sans se soucier de vérifier la rumeur, bien peu se sont occupés des parents inquiets, des frères et sœurs paniqués, des familles dévastées. Les parents de la jeune victime l’ont cherchée toute la journée, apprenant son décès beaucoup plus tard, comme le public d’ailleurs.
On nous a montré des images du tireur fou et de son arme. Sur son blogue, ses écrits trahissaient sa révolte, son dégoût, sa haine, sa noirceur, mais surtout son engouement pour les armes et son attrait pour la mort.
Ici, au Québec, n’importe qui peut entrer dans une école, dans une garderie, dans un collège ou dans une université. À certains endroits, il y a des gardiens à l’entrée, mais ceux-ci n’effectuent aucun contrôle. À tout moment, quelqu’un peut s’introduire, armé jusqu’aux dents, et tirer sur tout ce qui bouge. Le contrôle des armes à feu n’y changera rien.
Les médias se sont déchaînés. C’était à qui allait obtenir le scoop, sans aucun souci d’informer, de respecter, de vérifier avant de parler. Tout ça fait réfléchir. Énormément.
Si les médias ont tenté de rapporter les événements seconde par seconde, encore une fois sans se soucier de vérifier la rumeur, bien peu se sont occupés des parents inquiets, des frères et sœurs paniqués, des familles dévastées. Les parents de la jeune victime l’ont cherchée toute la journée, apprenant son décès beaucoup plus tard, comme le public d’ailleurs.
On nous a montré des images du tireur fou et de son arme. Sur son blogue, ses écrits trahissaient sa révolte, son dégoût, sa haine, sa noirceur, mais surtout son engouement pour les armes et son attrait pour la mort.
Ici, au Québec, n’importe qui peut entrer dans une école, dans une garderie, dans un collège ou dans une université. À certains endroits, il y a des gardiens à l’entrée, mais ceux-ci n’effectuent aucun contrôle. À tout moment, quelqu’un peut s’introduire, armé jusqu’aux dents, et tirer sur tout ce qui bouge. Le contrôle des armes à feu n’y changera rien.
3 commentaires:
C'est vraiment triste tout ça. Moi je m'interroge plus au sujet des parents de ce jeune homme... il me semble qu'ils devaient bien se douter de la violence latente sans parler de sa panoplie d'armes... :(
Oui, bien sûr, on pense à tout ce qui aurait pu éviter que ce drame se produise. Mais les parents de ce jeune homme sont aussi des victimes. Leur fils est mort. Stéphane Laporte a écrit un très beau texte sur le sujet aujourd'hui, intitulé "Les parents", sur son blogue publié sur le site de Cyberpresse. À lire: http://www.cyberpresse.ca/article/20060918/CPBLOGUES08/60918008&blogdate=20060918&cacheid=20060918
Oui; j'ai lu. J'ai aussi lu un autre article montrant des parents désemparés et je compatis. :(
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