Le temps doux et le ciel sans nuage annonçaient une soirée des plus agréables. Je me réjouissais d’assister au spectacle de Björk, artiste que j’admire pour l’immensité de son talent et sa prodigieuse créativité, en compagnie de ma fille et de mon copain.
Après avoir dévoré un sandwich dans le métro – le début du spectacle était annoncé pour 19 h –, nous avons pris place tous les trois dans la longue file de personnes qui formaient un joli serpentin devant l’entrée du quai Jacques-Cartier. Le serpent a commencé à se déplacer tout doucement, contournant des obstacles fictifs, et la foule s’est dispersée sur l’immense terrain sablonneux qui précédait la scène légèrement élevée.
C’est malheureusement cette absence d’élévation qui empêchait les petites personnes, comme ma fille et moi, de voir ce qui se passait sur la scène. Il a fallu nous déplacer sur les côtés, un peu plus loin derrière, pour avoir une vision, encore partielle, du spectacle qui se déroulait devant nous.
En première partie, la chanteuse Santi White et son groupe Santogold n’ont pas eu l’attention méritée, mais nous étions là pour entendre Björk et plus l’heure avançait plus nous étions impatients. C’est seulement vers 21 h qu’elle est arrivée, précédée d’une fanfare de musiciennes islandaises costumées et très colorées. Quel dommage qu’aucun écran géant n’était là pour nous renvoyer des images plus claires de ce fabuleux spectacle.
Heureusement, Björk nous a offert un choix de pièces tirées de différents albums, ouvrant le spectacle avec Earth Intruders, extrait de son plus récent album Volta. Courant sur la scène et gesticulant comme un chef d’orchestre dirigeant ses œuvres magistrales, elle nous a comblés, charmés, étonnés.
Son interprétation de ma pièce préférée, Jogà, est venue me bercer, et en fermant les yeux j’ai souhaité que la scène s’élève vers le ciel et s’avance vers nous. Les éclairages et les effets spéciaux (flammes, rayon laser, confettis et serpentins) sont venus appuyer la magie qui émane depuis toujours de ce personnage et dont elle ne nous révélera jamais tout les secrets.
Ce n’est certainement pas sans savoir qu’elle soulèverait la foule qu’elle a clôturé son spectacle avec la pièce Declare Independence, dont les paroles touchent inévitablement une corde sensible des Québécois…
Photo François Roy, La Presse
3 commentaires:
OH! Je sais combien tu aimes cette artiste. Dommage oui pour les écrans géants qui auraient palliés au manque de visibilité mais je sais que tu as tiré le meilleur partie de ce spectacle! ET Ana elle aime? Et JF?
Parce que moi j'ai de la misère avec la majorité de son oeuvre...
Oui nous avons tous aimé le spectacle. Je sais que sa musique ne plaît pas à tout le monde, mais chaque album est différent. Et devine qui j'ai vu au spectacle ? Dany Laferrière!!! Il a aimé aussi et il en a parlé dans sa chronique à la radio de Radio-Canada. J'ai pris une photo de lui en plus, juste pour toi! Je te l'envoie dès que possible XXX
Oh! Merci à l'avance pour la photo! ;)
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